13 romans de Stephen King à découvrir

Les Triskaïdékaphobes apprécieront sans doute peu cette sélection, mais c’est parti pour 13 livres de Stephen King à découvrir.

Plus ou moins connu, chacun a marqué la carrière d’écrivain de Stephen King (ainsi que bien des lecteurs).

Stephen King

Pour des raisons pratiques, les romans sont classés par date de sortie en version originale.

Carrie (1974)

Premier roman publié par Stephen King, c’est le genre de roman qui lance parfaitement la carrière d’un auteur. Et dire que celui-ci a failli passer à la trappe ! Car oui, pour l’annecdote, c’est la femme de Stephen King qui a découvert les esquisses de ce roman au fond de la poubelle de son mari et qui l’a encouragé à poursuivre l’écriture et à faire éditer le manuscrit.

Un roman parfait à lire pendant les années lycées, pour que les images se gravent dans les esprits.

À dix-sept ans, solitaire, timide et pas vraiment jolie, Carrie White vit un calvaire, victime du fanatisme religieux de sa mère et des moqueries incessantes de ses camarades de classe. Sans compter ce don, cet étrange pouvoir de déplacer les objets à distance, bien qu’elle le maîtrise encore avec difficulté…

Salem (1975)

Deuxième roman publié par l’auteur, il choisit cette fois de revisiter le mythe du vampire dans la pittoresque ville de Jerusalem’s lot.

Comment une petite bourgade du Maine peut elle, du jour au lendemain, devenir une ville fantôme ? Jerusalem’s Lot – Salem – n’avait pourtant pas de caractéristiques particulières sinon, sur la colline, la présence de cette grande demeure – Marsten House – inhabitée depuis la mort tragique de ses propriétaires, vingts ans auparavant. Et lorsque Ben Mears y revient, c’est seulement pour y retrouver ses souvenirs d’enfance. Mais très vite, il devrait se rendre à l’évidence : il se passe des choses très étrange à Salem. 

Rage (1977)

Publié sous le nom de Richard Bachman, Rage est un roman coup de poing ! Retraçant une tuerie de masse dans un lycée, l’écrivain à lui-même choisit de stopper l’édition de son ouvrage car celui-ci était retrouvé dans les casiers de certains coupables de bain de sang dans les collèges et lycées.

J’avais choisit de lire Rage comme une lecture « complémentaire » à un cours d’anglais accès sur la NRA et les dérives d’un port d’arme peu réglementé. Un livre qui m’a marqué pour son réalisme et l’impact qui lui est attribué.

Charles Decker est, en apparence, un petit lycéen américain bien tranquille. Mais, entre un père violent qu’il déteste et une mère fragile, il rage a froid. Un jour, cette rage éclate et il abat, d’un coup de revolver, sa prof de maths. Puis, il s’empare du pouvoir, autrement dit, il prend sa classe en otage.

Shining l’Enfant Lumière (1977)

Publié la même année que Rage mais dans un registre totalement différent : Shining. C’est certainement le roman le plus connu de l’auteur, notamment pour les adaptations qui en sont tirés.

Un roman dont la lecture m’a marqué et qui a aussi été impossible à lâcher.  Entre horreur et fantastique, et un soupçon de folie tout est réuni pour frissonner dans l’hiver mordant entourant l’Overlook.

Situé dans les montagnes Rocheuses, l’Overlook Palace passe pour être l’un des plus beaux lieux du monde. Confort, luxe, volupté… L’hiver, l’hôtel est fermé. Coupé du monde par le froid et la neige. Alors, seul l’habite un gardien. Celui qui a été engagé cet hiver-là s’appelle Jack Torrance : c’est un alcoolique, un écrivain raté, qui tente d’échapper au désespoir. Avec lui vivent sa femme, Wendy, et leur enfant, Danny. Danny qui possède le don de voir, de ressusciter les choses et les êtres que l’on croit disparus. Ce qu’il sent, lui, dans les cent dix chambres vides de l’Overlook Palace, c’est la présence du démon. 

Marche ou crève (1979)

Quel récit ! Marche ou crève, une loccution utilisé et bien souvent imagé ; se joue ici réellement. La mort attend celui qui arrêtera la marche infernale dans laquelle il se retrouve engagé.

Un roman également publié sous le nom de Richard Bachman que j’ai voulu lire à la fac (peu ou prou la même période que celle ou je me suis penchée sur Running Man, prochain livre de cette sélection), afin d’apporté une vision différentes de thèmes abordés dans des cours de sociologie.

 » Marche ou crève, c’est la morale de cette histoire. Pas plus compliqué. Ce n’est pas une question de force physique, et c’est là que je me suis trompé en m’engageant . Si c’était ça, nous aurions tous une bonne chance. « 
Ainsi Mc Vries définit-il l’horrible marathon auquel il participe ; marcher le plus longtemps possible, sans jamais s’arrêter, en respectant des cadences. Fautes de quoi, les concurrents sont abattus d’une balle dans la tête. Des cent concurrents au départ, il ne restera qu’un seul à l’arrivée qui aura, pour prix de son exploit, la possibilité de posséder tout ce qu’il désire. S’il désire encore quelque chose…

Running man (1982)

Dans la lignée de Marche ou Crève et également publié sous le pseudonyme de Richard Bachman, Running Man mélange expérience sociologique et société de la surveillance et de l’hypermédiatisation sous l’égide du big brother que sont les téléréalités. 

Ben Richards vit dans un futur proche, en Amérique. Une Amérique contrôlée par The Network. Afin de soigner sa fille et de sauver sa femme de la prostitution, Ben Richards est sélectionné pour le jeu ultime : le Running Man. L’objectif du jeu : survivre aussi longtemps que possible. Il doit se filmer 2 fois par jour pour prouver qu’il est encore en vie et aussi pour faire monter l’audimat. S’il survit 1 mois, il a gagné. Sinon, la personne qui le tue reçoit un prix du Network.

Simetierre (1983)

Le seul Stephen King que je qualifierais à ce jour de réellement horrifique (plutôt cauchemardesque). Il aborde des thèmes qui ne peuvent que terrifier tout un chacun car personne n’est épargné par le deuil et la terreur du retour de ceux que l’on a aimé sous des traits complétement différents de ceux que l’on connait.  

Pour l’anecdote, Stephen King aurait été tant horrifié et terrifié par son écrit qu’il aurait souhaité ne jamais le publier. Mais puisqu’il devait un titre à son éditeur, il s’est trouvé forcé de mettre celui-ci entre les mains de ces lecteurs.

Louis Creed, un jeune médecin de Chicago, vient s’installer avec sa famille à Ludlow, charmante petite bourgade du Maine. Leur voisin, le vieux Jud Grandall, les emmène visiter le pittoresque vieux « simetierre » forestier où des générations successives d’enfants de la localité ont enterré leurs animaux familiers. Mais, au-delà de ce « simetierre », tout au fond de la forêt, il en est un second, et c’est un lieu imprégné de magie qui vous enjôle et vous séduit par de mystérieuses et monstrueuses promesses. 

Ça (1986)

S’il est un récit qui a contribué à la terreur autour des clowns, c’est bien le fameux « ça » ! Un récit qui parait d’abord horrifique, puis fantastique avant de ce révélé science-fiction. Désarçonnant et laissant planer un malaise fou, « ça » fait parti des titres mettant en scène de enfants que l’on retrouve à l’âge adulte mais dont les terreurs sont toujours ancrées en eux.

Périodiquement, dans la petite ville de Derry (Maine), des événements tragiques se produisent: des enfants disparaissent, d’autres sont retrouvés morts, le corps déchiqueté, des incendies éclatent. Six garçons et une fille de onze ans, qui forment un groupe d’amis fidèles, traquent cette « chose » abominable qui vit dans un réseau d’égouts abandonnés et peut prendre la forme qui lui plaît, y compris celle d’un clown qui attire les enfants avec des ballons de couleur. Ils croiront être parvenus à anéantir le monstre, mais vingt-cinq ans plus tard tout recommence. Devenus adultes, les petits héros de 1958 se retrouvent pour affronter le mal à l’état pur. 

Misery (1987)

Avec Misery, Stephen King nous entraine sur la route des auteurs et de leur relation avec les fans, entre dépendance, addiction et souffrance. La fan que nous rencontrons ici est extrême dans son rapport à l’écrivain et aux histoires qu’il narre. Le héro est blessé dans son corps et dans son âme. Stephen King semble d’ailleurs s’inspirer de son propre accident de la route pour entrer dans son roman, l’agrémentant de son rapport à l’alcoolisme et se laissant aller sur les obscures tracés des méandres humaines.

Misery Chastain est morte. Paul Sheldon l’a tuée avec plaisir. Tout cela est bien normal, puisque Misery Chastain est sa créature, le personnage principal de ses romans. Elle lui a rapporté beaucoup d’argent, mais l’a aussi étouffé : sa mort l’a enfin libéré. Maintenant, il peut écrire un nouveau livre.
Un accident de voiture le laisse paralysé aux mains d’Annie Wilkes, l’infirmière qui le soigne chez elle. Une infirmière parfaite qui adore ses livres mais ne lui pardonne pas d’avoir fait mourir Misery Chastain. Alors, cloué dans sa chaise roulante, Paul Sheldon fait revivre Misery. Il n’a pas le choix…

La part des ténèbres (1989)

Stephen King a écrit plusieurs romans sont le nom de Richard Bachman. La « légende » raconte que lorsqu’il a « tué » Richard Bachman, il en a fait un roman. Ainsi est né la part des ténèbres. Un roman qui interpelle par son fort aspect psychologique. Et si celui qu’il pensait construit de toute pièce existait quelque part… quelque part en lui, autour de lui ?

Les funérailles de Georges Stark avaient été dignes de lui : toute la presse en avait parlé comme elle avait toujours parlé de sa vie d’écrivain célèbre, auteur d’effroyables romans noirs.
Pourtant, vivant, il ne l’avait jamais été vraiment puisque George Stark n’était que le pseudonyme – trop encombrant – de Thad Beaumont. Ces funérailles fictives avaient été un spectaculaire coup médiatique. Et si Georges Starks s’était incarné pour de bon ? Quand on a signé les thrillers les plus violent, se venger du double qui vous a « assassiné » est un vrai plaisir…

La ligne verte (1996)

Changement complet de registre avec la ligne verte. Un roman coup de poing, émouvant, impossible de rester indifférent à celui-ci. Un roman avec une portée particulière car un plaidoyer pour la vie. Mais aussi un roman qui reprend ce que Stephen King fait de mieux, apporter quelque chose de plus, un supplément d’âme avec sa part de fantastique.

Paul Edgecombe, ancien gardien-chef d’un pénitencier dans les années 30, entreprend d’écrire ses mémoires. Il revient sur l’affaire John Caffey – ce grand Noir au regard absent, condamné à mort pour le viol et le meurtre de deux fillettes – qui défraya la chronique en 1932.

22/11/63 (2011)

Des années plus tard, Stephen King se lance sur la voie de l’Histoire avec un grand H. Avec un beau stratagème de voyage dans le temps, le voici parti sur les traces du meurtrier de J.F.K, celui qui changea le court de la politique américaine. Un roman monumental.

Jake Epping est un enseignant d’anglais à Lisbon Falls, dans le Maine, qui se fait un revenu complémentaire en enseignant aux adultes dans le programme GED. Al lui raconte un secret : sa boutique est un portail vers 1958. Il enrole Jake dans une folle mission afin d’empêcher le meurtre de John Kennedy.

Elevation (2018)

Sur un format inhabituel pour Stephen King, Elevation fait parti des révélations inattendues. Exit les descriptions détaillées à outrance, place à la synthèse. Ici, l’auteur va a l’essentiel et cela est une réussite, nous frappant au plus profond du cœur. Emotions et plaidoyer pour l’inclusion sont au rendez-vous !

À Castle Rock, Scott Carey est affecté par un mal étrange. Il perd rapidement du poids tout en conservant extérieurement la même masse corporelle. Avec l’aide du docteur Bob Ellis, il tente de comprendre cet inquiétant phénomène. 

13 romans, comme promis. Et vous ? Quels sont vos romans favoris de Stephen King ?
A très bientôt pour un nouvel écho des mondes !

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