Soupinou vous a manqué ? Fukuneko saura certainement vous combler ! Sur une note plus enfantine et mignonne, découvrez les compagnons réconfortants qui se dévoilent à ceux qui en ont besoin.
Fukuneko – Résumé
Dans la ville de Fukuneko, les chats sont loin d’être des félins ordinaires. En effet, si vous êtes chanceux, l’un d’eux vous choisira peut-être pour vous rendre heureux ! Dénommés les “fukuneko”, ces serviteurs du dieu des chats ont le pouvoir d’apporter le bonheur à l’humain de leur choix.
C’est ainsi que la jeune Ako, fraîchement débarquée à la campagne, se voit adoptée par Fuku, la chatte de sa défunte arrière-grand-mère. À ses yeux seulement, l’animal a l’apparence d’une fillette aux oreilles de félin…
Laissez-vous envoûter par les chats du bonheur et leur magie !
Informations sur l’édition
? Editions Nobi nobi !
? 4 tomes
Fukuneko – Avis
Fukuneko, c’est une courte série de manga rafraichissante et mignonne. L’histoire est pleine de douceur et joliment valorisée par les illustrations. Des illustrations qui prennent le parti de proposer un chara design quelque peu perturbant aux principaux protagonistes, les fukuneko. Ces chats du bonheur se défont de leurs apparences de chat pour se parer d’un visage humanoïde. Ils n’en sont pas moins attachants pour autant.
Dans Fukuneko, toute l’histoire coule de source. Aucune prise de tête à l’horizon. L’histoire se pare d’allures de contes de fées. L’ensemble est d’ailleurs assez flottant. Il est difficile de savoir où l’auteure souhaite nous emmener dans cette intrigue. Malgré que la série soit courte, elle prend énormément de temps à poser les bases et le fils rouge a du mal à émerger de l’ensemble. La saga est par ailleurs simpliste, très monotone, plate… Les seuls rebondissements et éléments perturbateurs proposés sont trop vite absorbés dans l’intrigue. Toutefois, l’émotion n’est pas étrangère à ce récit, abordant à demi-mot le deuil et l’absence des parents.
Il est intéressant de voir l’attachement unique entre les fukeneko et leurs humains. L’accent est vraiment mis sur ceux qui représentent l’âme du foyer : les fukuneko. Des fukuneko qui conservent leur secret. Au-delà de leur aspect mignon, il est difficile de cerner leurs comportements. Notamment celle qui est présentée comme la plus ancienne qui reste très enfantine dans son comportement, parfois même perdue ; loin d’une figure de matriarche.
En un mot, la série ne restera pas en mémoire… Une petite série qui trouvera sans aucun doute son public auprès des enfants finissant l’école primaire. En effet, la narration s’adapte à merveille aux enfants.