Des livres à l’écran – La chronique des Bridgerton

Pour ce premier article de la rubrique « Des livres à l’écran », je me penche sur La Chronique des Bridgerton écrit par Julia Quinn et porté à l’écran par Shonda Rhimes, distribué par Netflix. On commence sans plus attendre avec ma chronique sur la série, que j’ai découverte fin 2020. Début 2021, après avoir fait le vide dans mon esprit, je me suis penchée sur le roman. Dernière étape où je prends la série et le livre pour les mettre en confrontation. Les deux premières parties sont rédigées « à chaud » et ne sont plus touchées lors de la rédaction des suivantes. L’avis sur la série et celle sur le livre sont donc totalement indépendants l’un de l’autre.

N’hésitez pas à me faire savoir si ce concept vous plait et si vous souhaitez le voir pour d’autres adaptations.

La Chronique des Bridgerton, Saison 1 (Netflix)

Bande-annonce La Chronique des Bridgerton

Ma première plongée dans cette histoire s’est faite par la série. Et dès la bande-annonce j’ai senti que cette série était une adaptation d’une romance historique. En effet, l’ensemble des codes semble avoir été repris. Le ton est donné : on nous offre du Harlequin à l’écran. Le premier épisode est vraiment représentatif du genre : la force addictive est d’emblée imposée. On n’aime pas forcément, mais on poursuit ; comme captivé/sous l’emprise du binge-watch. Le format des épisodes est plutôt atypique pour une série anglaise avec ses épisodes qui durent entre 50 minutes et 1h15.

Deux sources d’inspirations pour une série riche en rebondissements

Affiche officielle Bridgerton sur Netflix
Affiche officielle de La Chronique des Bridgerton sur Netflix

Deux grandes inspirations transparaissent :

  • La première, fortement lié à l’époque et au thème, j’ai nommé l’œuvre classique de la littérature anglaise Orgueil et Préjugé écrit par Jane Austen (1813). La série se déroule à l’époque de la Régence anglaise (1811 – 1820). Une mère de famille veuve a pour objectif de bien marier l’ensemble de ses 8 enfants. Pour cette première saison, la mère et son fils le plus âgé recherchent le meilleur parti pour la première fille de la fratrie :  Daphné Bridgerton.
  • La seconde, également porteuse de cette intrigue : Gossip Girl. Comment jouer les langues de putes à l’époque de la régence ? Ma foi, cette question trouve parfaitement sa réponse ! Une certaine Lady Whistledown rapporte les potins et les scandales de la bonne société dans son journal « gossip » : Lady Whistledown’s society papers.

C’est une vérité universellement reconnue qu’un célibataire pourvu d’une belle fortune doit avoir envie de se marier 

Jane Austen, Orgueil et Préjugé, 1813

Une réalité historique jetée aux orties (et ça fait – un peu – mal)

D’une part, il est important de valoriser le fait que cette série, bien qu’historique, est romancée. Cela signifie qu’elle est inspirée d’une période historique dont certains codes/événements ont été repris ; mais qu’en réalité, l’histoire relatée est totalement fictionnelle.

Et c’est justement là que le bât blesse. J’ai tout simplement adoré cette histoire où la diversité serait déjà acceptée et vécu de la meilleure des façons. Mais je pense, sans être historienne, que cette modernité va bien trop loin… Peut-on dire que l’on est sur une réécriture de l’histoire ? Est-ce un moyen de faire tomber des statues à nouveau ? On n’est pas dans notre passé ; mais dans une société utopique ou du moins une société politiquement correcte.

Reprenons depuis le début. La série se déroule sous la Régence anglaise. À cette époque la bonne société est (exclusivement) anglaise, d’origine anglaise – depuis des siècles, pourrait-on dire ; même si quelques unions métisses ont sans doute du se produire (non sans scandale je pense). Alors cette audacieuse série nous propose un fabuleux melting pot ou tout le monde est parfaitement intégré sans distinction de quoi que ce soit. Selon les mœurs d’aujourd’hui je ne peux qu’applaudir ce choix ! Mais si l’on se base sur l’époqueUne belle confrontation/explication aurait pu être offerte, mais c’est loin d’être le cas. Tout est accepté dès le début, avec comme explication que le roi est tombé amoureux et s’est marié à reine d’ascendance africaine, et que cela a conduit à l’acceptation totale sans une once de racisme. Cela m’a donné le sentiment de vouloir faire de la diversité pour faire de la diversité, qu’une sorte de parité parfaite a été souhaitée par les réalisateurs.

Note à moi-même : voir si cette mixité était envisagée dès l’œuvre d’origine ou s’il s’agit d’un parti pris de la série.

Une intrigue ambitieuse, mais qui à ses manqués

Lady Whisteldown’s Society Papers et scandales

La série est portée par la voix de Lady Whistledown (Julie Andrews dans la version originale) et par son journal le Lady Whisteldown’s Society Papers. Intervenant à la fois comme narratrice et comme autrice de la brochure à potins de la bonne société anglaise ; c’est elle qui porte les scandales à la connaissance de tous. Sa propre identité est conservée secrète et est dévoilée aux spectateurs à la toute fin du dernier épisode. Des indices sont révélés progressivement. Le mystère reste plutôt bien gardé et est relancé régulièrement. La dernière hypothèse d’Héloise m’a vraiment fait douter. Finalement, la première impression était la bonne !

Le lady whisterldown's society papers dans la série La chronique des bridgerton saison 1
Le Lady Whisteldown’s Society Papers

Note à moi-même : prêter attention à comment cet axe narratif est proposé dans le roman. La personne qui se cache derrière est-elle la même ?

Je disais donc, le Lady Whistledown’s Society Papers est le porteur des scandales tant promis par cette série. Malgré que chaque épisode soit rythmé par Lady Whistledown, les scandales se font trop discrets… La mesure des choses en fonction de l’époque n’est pas prise. Tout est survolé, le scandale n’éclate jamais vraiment. En tout cas, pas comme l’on pourrait l’imaginer.

En vrac quelques scandales qui retombent plus vite que des soufflés (spoils, donc cliquez pour les découvrir)
  • Quid des aventures décadentes des hommes nobles ? On le voit, mais il n’en est pas question dans la fameuse brochure ;
  • Quid de la grossesse hors mariage ? Le thème est abordé, mais hormis la révélation de la grossesse ; le scandale reste bien sobre ;
  • Quid de la ruine familiale et de l’endettement ? Un « bannissement » temporaire des hautes sphères, quelques dos tournés mais un vide et rejet qui ne se fait pas sentir ;
  • Quid des aventures homosexuelles ? Aperçue une demi-seconde à l’écran ; mais jamais porté aux yeux de tous. 

Une scène scandaleuse ?

Attention, si dessous un gros spoil de contextualisation :

Outre ces scandales, la véritable thématique centrale est le mariage de Daphné Bridgerton. La première partie de la série s’attache à montrer le stratagème de Daphné pour trouver un parti qui lui corresponde.

Son objectif : faire, à l’image de ses parents, un mariage d’amour et fonder sa propre famille. Son frère, un brin trop protecteur lui a en effet gâché scrupuleusement chacune des relations qu’elle aurait pu construire. Avec le duc, elle se lance dans un stratagème visant à lui faire rencontrer d’autres hommes ; et pour lui, à éloigner les mères qui veulent le marié avec leur fille. C’est cette décision qui conduit au scandale. Scandale qui lui-même abouti au mariage entre Daphné et le duc.

Maintenant que ses bases sont posées, troisième axe important de la saga : le sexe. Oui, même en se cachant les yeux ; on ne va pas se mentir, c’est un élément porteur de la série. En y pensant, c’est un élément plus que présent dans chaque série de Shonda Rhimes. Enfin trêve de mondanités.

On passe de suite à une scène qui en a fâché certains ; et qui est passée inaperçue chez d’autres. Ma réaction : ils ont osé. Car oui, il fallait oser à cette période de « me-to » et de « dénonce ton… ». Ici, il est question d’agression sexuelle/viol du duc par la duchesse.

Une scène amenée d’une manière pertinente. Et même si l’acte en lui-même est très limite vu sous le regard de citoyen du XXIe siècle ; la plupart des romances (historiques ou non) reposent sur un élément perturbateur de ce type (quand ce n’est pas la base pure et simple). Donc non, je n’ai pas été choquée par cette scène de quelques secondes, mais plutôt intéressée par ce qu’elle dévoile de la société du XIXe siècle.

Je préfère le dire de suite, je ne cautionne pas cela ; et je sais pertinemment que c’est un sujet à prendre avec des pincettes. Je vais donc parler de cette agression au regard des événements de la série et de l’époque lors de laquelle elle est censée prendre place.

Ce que j’y vois : une scène intime dans un couple où les non-dits sont bien trop nombreux. Non-dits qui induisent en erreur la duchesse. Elle pense le duc impuissant/stérile ; celui-ci ne le dément jamais et ne lui exprime pas clairement ses intentions. Il la garde dans son innocence, dans sa position de faiblesse, dans sa situation de jeune marié ignorante des choses du mariage. En effet, il était courant à l’époque d’envoyer une jeune fille dans sa nuit de noces en ne lui disant que le plus strict minimum. La jeune duchesse entre donc dans son mariage et ses « affaires » en prenant la « non-envie » du duc pour une incapacité. Apprenant le traquenard dans lequel elle est ; elle utilise les armes à sa portée pour enfin avoir les réponses que le duc refuse de lui donner ; malgré quelques tentatives infructueuses. Ce moment permet de déclencher cette conversation qui ne tardait que trop. Par cette scène, la duchesse entre, de force, dans l’âge adulte. Elle apprend par elle-même ce que les bonnes mœurs contribuent à lui cacher.

Note à moi-même : voir comment ce problème est confronté dans le livre – je m’attends à bien pire que le traitement proposé par la série.

Et le reste ?

Les décors sont fabuleux, tout est léché. Rien ne semble vraiment « dissonant » dans les maisons, hôtels, parcs et jardins. Chaque scène semble avoir été pensée dans les moindres détails, particulièrement les bals où tout fonctionne comme dans une comédie musicale.

La bonne société danse le quadrille et la valse sur du Beyoncé, Billie Eilish, Taylor Swift ou encore Ariana Grande joué par des cordes. C’est audacieux et c’est sans doute une des meilleures inclusions de peps qui pouvait être trouvée !

Les tenues et robes de la haute société sont fabuleuses. Le travail a dû être énorme. La famille Bridgerton se pare de bleu et de crème ; la famille Featherington se pare de jaune poussin, vert et rose fuchsia avec des motifs tout aussi audacieux que les couleurs des tissus. On notera les fermetures Éclair sur les robes : parfait exemple d’anachronisme.

Je vous conseille le visionnage de cette vidéo de Karolina Żebrowska qui revient avec esprit sur la mode de l’époque et les ajustements (plus ou moins cohérent) fait par la série. La vidéo est disponible en anglais, sans sous-titres français (à l’heure actuelle).

Pour ce qui est du casting, je ne me risquerais pas à en parler. Les acteurs sont tous des découvertes (du moins pour moi, je ne prête pas spécialement attention à cela d’une manière générale, surtout s’ils sont convaincants), tous sont merveilleux dans leurs rôles ; même les personnages les plus secondaires. Je ne connaissais aucun d’eux ; à part la voix off omniprésente et très identifiable (Julie Andrews), mais qui n’apparait jamais à l’écran.

famille bridgerton dans la saison de la série La chronique des Bridgerton
Photo officielle de la Saison 1 de La Chronique des Bridgerton, famille Bridgerton

À l’origine de la série : le tome 1 de la Chronique des Bridgerton écrit par Julia Quinn

Couverture réédition (double) La chronique des bridgerton, Julia Quinn
Double tome, La chronique des Bridgerton de Julia Quinn

C’est donc après avoir regardé la saison 1 de la série, que je me suis décidée à lire le roman. Et là, ô joie ! j’ai découvert que les éditions J’ai Lu allaient rééditer la saga ! Ni une ni deux, je me suis jetée sur le livre dès son jour de sortie. Sans plus attendre je me suis plongé dans le roman que j’ai tout simplement savouré !

En quelques mots, le premier tome de la saga La Chronique des Bridgerton, Daphné est une romance historique qui sort du lot. Le roman est un rayon de soleil : c’est léger, frais, drôle et lumineux ! L’amour et l’attachement y sont retranscrits avec brio. La famille Bridgerton est soudée et un brin intrusive. Le couple doit se libérer des ombres du passé.

La plume

Julia Quinn fait le choix d’une narration dynamique et entrainante. Sa plume accompagne à merveille le déroulement du récit. Le tout fonctionne parfaitement et rend le roman très agréable à lire.

L’intrigue

On entre dans l’intrigue de ce premier tome sur un prologue très froid. La froideur du père de famille est aussi mordante que le gel et le vent en hiver : envers sa femme (qui n’est vu que comme une machine à procréer) et son fils (qu’il traite avec dédain).

Le passage au temps présent du récit est saisissant. Un effet de contraste incontestable se fait : d’un moment sombre, froid, malaisant : on arrive sur une chronique piquante et sur une narration lumineuse.

Peu à peu, l’ambiance se fait plus pesante ; c’est le moment de bascule du récit. Les protagonistes entament leur nouvelle vie ensemble, d’abord paisible, elle est rapidement assombrie par la découverte des non-dits. Les discussions s’enveniment, un acte aussi désespéré qu’irréfléchi arrive. Le recul nécessaire est envisagé ; le voile du passé peut enfin être levé.

Les personnages

Les personnages du roman sont tous très attachants. Il est très amusant de les imaginer évoluer pendant les conversations : on imagine parfaitement les gestes, mimiques, intonations. Personnellement, je me suis follement amusée pendant cette lecture ! Les relations des Bridgerton sont uniques, on aime voir la fratrie interagir. Mais le meilleur, c’est les joutes verbales entre Daphné et Simon. Elles sont truculentes. Daphné a un sens de la répartie vraiment rafraîchissant.

Des citations pour illustrer la place de la femme

Dès le prologue la place de la femme ne cesse d’être mise en perspective. De femme-objet, uniquement utile à la procréation ; à femme bridée par les « bonnes mœurs » ; plusieurs passages retiennent l’attention dans ce roman.

Le prologue retrace en une phrase la position de la femme comme tout juste capable de « satisfaire » les besoins de son mari et porter un fils. La duchesse est forcée par la pression du duc à lui donner un enfant, alors même qu’elle y risque sa vie.

Cependant, la duchesse – Dieux la bénisse ! – connaissait ses devoirs. Après 6 mois de convalescence, elle avait rouvert la porte qui séparait sa chambre de celle de son époux, et le duc avait repris ses tentatives pour concevoir un héritier.

La Chronique des Bridgerton, tome 1 : Daphné de Julia Quinn ; page 14.

Le roman montre à plusieurs reprises à quel point les jeunes femmes de cette époque pouvaient intérioriser le fait de trouver un mari alors même qu’elles sortent à peine de l’adolescence.

Si les célibataires sont un mystère, les vieilles filles, elles, sont tout simplement pathétiques… et au cas où tu ne l’aurais pas remarqué, je suis de sexe féminin

La Chronique des Bridgerton, tome 1 : Daphné de Julia Quinn ; page 44.

Ses mêmes jeunes filles que l’on se presse à marier se retrouvent engagées dans des mariages sans même soupçonner la vie conjugale. Force est de constater que les hommes montrés ici jouissent du privilège d’avoir des femmes ignorantes pour leur faire gober tout et n’importe quoi !

Si l’on ne déployait pas autant d’énergie à laisser les jeunes femmes dans l’ignorance totale des réalités de la vie, de telles scènes auraient pu être évitées.

La Chronique des Bridgerton, tome 1 : Daphné de Julia Quinn ; page 269.

Je riais (…) en songeant combien je suis ravi de votre ignorance.

La Chronique des Bridgerton, tome 1 : Daphné de Julia Quinn ; page – parole de Simon.

La société patriarcale pèse également sur elle. Bien que Daphné ne soit pas du genre à se laisser marcher sur les pieds ; ses frères ont la fâcheuse tendance à s’imposer pour la surprotéger. Dans les moments de doute et de dispute, son mari ne cesse de répéter qu’elle lui appartient. Tel un objet.

Je te possède. Je peux t’imposer ma présence.

La Chronique des Bridgerton, tome 1 : Daphné de Julia Quinn ; page 318 – parole de Simon

Nous avons quelques conditions avant de vous laisser garder Daphné.

La Chronique des Bridgerton, tome 1 : Daphné de Julia Quinn ; page 365 – parole de Colin.

By the way, je vous conseille le visionnage de la vidéo de Charlie Danger, qui traite des idées reçues sur les femmes du passé. Instructif.

Le face à face : saison 1 VS tome 1

Il serait sans doute plus juste de parler d’inspiration que d’adaptation entre le roman et la série. Beaucoup de points communs entre les deux ; mais la série prend des libertés régulièrement.

Les Bridgerton série et intégrale 1 livre
📘 Les Bridgerton, intégrale tome 1 et 2 de Julia Quinn 🖥️ Les Bridgerton affiche saison 1 Netflix
📸 Julie – Echo des Mondes

En bref, la série par rapport au livre

Si la série retranscrit plutôt bien certaines scènes et ambiances (celle du prologue notamment) ; elle est caricaturale dans l’ensemble.

Les personnages sont pensés en grande partit sous le regard du XXIe siècle et perdent en authenticité. La série est globalement plus sur le paraitre que sur l’être.

La réalisation a eu la fâcheuse tendance d’ajouter des axes narratifs (sans doute pertinent pour de prochaines saisons) ; mais aussi des éléments aussi vides qu’inutiles.

Le principal manqué de la série est l’humour ; qui brille par son absence…

Une comparaison point par point

Attentions, spoilers dans cette partie !

La saison 1 de la série

Un traitement différent des personnages et familles

  • Des personnages plutôt caricaturaux
  • La famille Featherington est relativement centrale, peut-être un prétexte pour de prochaines saisons ?
  • La famille Bridgerton est bien travaillée et attachante ; une réelle perspective est offerte par la série.
    Il manque toutefois la ressemblance physique qui est appuyée dans le roman ; l’aspect semble être compensé par le code couleur propre aux Bridgerton.
  • La cour royale est ajoutée, sans doute pour expliquer le melting pot.

Des faits et éléments d’intrigue retravaillés pour les besoins de l’audimat

  • La Position de Daphné dans la saison londonienne est totalement modifiée
  • L’ajout d’une certaine diversité est une liberté prise par la série
  • Le sensuel est un ajout discutable. Je pense surtout à la discussion ou un homme et une femme, qui n’ont aucun lien intime autre que de l’amitié ; se retrouve à parler de plaisir solitaire. En plein parc. Voilà. Une décadence qui ne devait pas sortir des boudoirs, si toutefois de telles conversations avaient lieux.
    Le sexe tient une place dominante, au point d’éclipser des points relationnels et psychologiques.
    Une scène de viol gommé d’un maximum d’aspérités
  • Une importante part de violence physique entre les combats de boxe et leurs mises en scène.

Le premier tome de la saga

Le traitement original des personnages et familles

  • Des personnages très authentiques, et surtout normaux : ils pourraient être messieurs et mesdames tout le monde (enfin, si l’on oublie les titres de noblesse)
  • Les Featherington font figuration
  • Les Bridgerton font de rares apparitions ; on sent que des liens forts les unissent, mais le premier roman s’axe plus sur Daphné et sa recherche d’un mari.

Des faits et éléments d’intrigue originaux

  • Daphné est loin d’être le trophée de la saison ; elle n’en est même pas à sa première…
  • Une seule mention d’une peau sombre ou foncée ; et il est question d’un homme qui a passé des années dans la jungle. En bref, ce peut tout à fait être dû à la vie en extérieur plus qu’à la génétique.
  • La place du sexe est très discrète. Surtout en comparaison avec la série.
    L’attention est réellement portée sur les relations, la psychologie.
    Un viol qui est plutôt cru, mais revendiqué et dont les remords se font rapidement sentir.
  • Inexistence de la violence, des combats ; enfin, si l’on omet le coup de poing de Daphné sur un homme particulièrement insistant.

On est (enfin) au bout de cette très longue chronique

Comment conclure cet article déjà bien trop long ?

Je vous dirai simplement de choisir le format que vous préférez pour plonger dans la chronique des Bridgerton.

Mais le livre est mieux.

À bientôt pour un nouvel écho des mondes !

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